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Grossesse, accouchement, parentalité :

et si on se préparait autrement ?

Affronter ses peurs et

ses questions existentielles

Olivia a toujours exercé des métiers en lien avec l’accompagnement : elle a exercé en pédopsychiatrie, dans le handicap et les troubles du comportement, puis en protection de l’enfance, en tant qu’éducatrice et thérapeute familiale.
En parallèle, elle est devenue responsable de formations en travail éducatif et social. Alternant théorie et pratique tout au long de sa carrière, elle est ensuite devenue directrice d’établissement. En 2022, elle crée Therhappy Family. Son objectif ? Proposer des prises en charge thérapeutiques les plus individualisées et adaptées possibles. Indéniablement, la multitude de parcours, de pathologies et de problématiques auxquels elle a eu à faire face en 20 ans de carrière institutionnelle lui permet aujourd’hui d’affiner au maximum sa prise de recul et ses propositions d’actions possibles pour chacun des individus.

Une grossesse c’est un changement à 360° :
dans la vie d’une femme, d’un couple et d’une
famille. Vous abordez ça comment ?

C’est plus qu’un changement, c’est une métamorphose et donc un moment complexe à appréhender. Ainsi je reçois les familles, les couples ou les personnes seules. C’est à mon sens toujours à l’accompagnateur de s’adapter et d’individualiser
sa prise en charge.

Quelle est la clé pour bien vivre ces 9 mois ?

La clé ou les clés, c’est de s’écouter, de respecter son corps, de prendre soin de soi, de faire confiance aux professionnels. Aucune histoire n’est identique et les comparaisons sont inutiles. Comme en couple, il n’y a pas une seule fin en soi. Il y a aussi des grossesses qui se passent parfaitement bien sans ombre au tableau. Quand ce ne l’est pas, il faut faire face, en s’entourant de personnes qui nous aident et nous soutiennent dans les étapes et les épreuves.

Vous organisez également des groupes de paroles
dédiées aux femmes, vous nous en parlez ?

Les groupes de parole sont un outil thérapeutique très précieux. Deux thèmes me semblaient ne pas être assez étoffés à Beaune : les difficultés de procréation, incluant le deuil périnatal, qui touchent énormément de femmes de nos jours mais aussi les violences faites aux femmes. J’ai la chance de co-animer ce groupe de paroles avec une médecin généraliste de Beaune, Caroline Chauvet. Elle est formidable et très
pointue sur le thème des violences faites aux femmes

Les grossesses s’accompagnent souvent de
questions existentielles, comment y faire face ?

On parle de grossesse, mais les questions, les peurs, les doutes, les angoisses surviennent généralement avant : Souhaite-t-on réellement un enfant ? Et si finalement oui, combien d’enfants ? Est-ce vraiment nécessaire ? Est-ce égoïste ? Anti-écologique ? Est ce une fin en soi ? Le couple est-il assez soudé ? Comment rester uni lorsque l’on ne parvient pas à avoir un enfant ? Lorsque l’un a eu une aventure extra-conjugale ? Est-ce une bonne idée de faire un bébé toute seule ? Comment aller de l’avant quand la PMA ne fonctionne pas ?... Et puis un jour, il y a ce test positif ! Malgré cela, le chemin peut continuer à être complexe. La peur de la fausse couche, de recommencer ce parcours sans fin, la phobie de la mort en couche, de la douleur, l’interrogation face à la péridurale ou aux nouvelles méthodes naturelles, voire à domicile, le choix d’une doula, d’une sage-femme... tout cela ne doit pas être tu..

Passer de deux à trois (ou plus en cas
de grossesse multiple !), c’est un sacré
changement. Comment trouver sa place ?

Je ne suis pas sûre qu’il y ait une règle ! Comme tout le monde, on tâtonne, on teste, on s’adapte. C’est de la systémie à 100 % ! Les cartes sont redistribuées, pour la femme, la mère, l’amante, l’amie, le parent, le confident, le couple, le papa, les grands parents, la fratrie... Cela fait partie du jeu, la famille s’agrandit, c’est beau mais c’est aussi difficile. Aucune culpabilité ou culpabilisation nécessaire. On fait de son mieux et chacun reprend la place qu’il peut ou celle qui lui convient. L’important c’est de ne pas se forcer : être heureux en étant soi même, dans le cas contraire, il est fort à parier que cela se complique.

Un petit mot pour les futures mamans qui nous lisent ?

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