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L'Endométriose,

kézako ?

Loin d’être un mal invisible, l’endométriose a trop longtemps été considérée comme une
broutille, y compris par les médecins qui prenaient ça à la légère (n’ayons pas peur des
mots). Heureusement, aujourd’hui les langues se délient et les lignes bougent !

Dans endométriose, il y a... endomètre. Et l’endomètre c’est le tissu qui tapisse l’utérus. Sous l’effet des hormones, ces fameux œstrogènes qui s’agitent au cours du cycle, l’endomètre s’épaissit en vue d’une potentielle grossesse. S’il n’y a pas fécondation, il se désagrège et saigne. Ce sont les règles... Jusque là on va dire que tout va bien ! Sauf que chez les nanas qui souffrent d’endométriose des cellules vont remonter et migrer ni vues ni connues via les trompes. Le tissu semblable au tissu endométrial qui se développe alors hors de l’utérus provoque alors des lésions, des adhérences et des kystes ovariens (endométriomes) dans les organes colonisés. Cette colonisation, si elle a principalement lieu sur les organes génitaux et le péritoine peut fréquemment s’étendre aux appareils urinaire, digestif, et plus rarement pulmonaire. Du coup, c’est le bazar et ça peut même, dans certains cas, devenir une cause d’infertilité.
Il n’existe pas aujourd’hui de traitements définitifs de l’endométriose, même si la chirurgie et l’hormonothérapie peuvent endiguer l’évolution de cette maladie durant plusieurs mois ou années selon les cas. Dans tous les cas, la gestion de la douleur doit impérativement être prise en charge. L’urgence c’est évidemment d’améliorer ou de maintenir une bonne qualité de vie des femmes souffrant d’endométriose, un point c’est tout !

Tordre le coup aux idées reçues ! •

Non, ce n’est pas normal de souffrir le martyre pendant les règles, non ce n’est pas normal d’avoir des douleurs pendant les rapports sexuels, non ce n’est pas normal de souffrir lorsque l’on fait caca, non ce n’est pas normal d’avoir des difficultés pour uriner, non ce n’est pas normal d’avoir des douleurs lombaires aiguës, non ce n’est pas normal d’être en permanence claquée et au bout du rouleau.

Une date

Depuis 13 janvier 2022 l’endométriose
est reconnue comme maladie.

Depuis cette date, les femmes atteintes
d’endométriose (1 sur 10 en France)
bénéficient d’une prise en charge à
100% par la sécu.

 Les chiffres

10%

de femmes atteintes
d’endométriose (on parle
dans un souci d’inclusion
de
1 personne menstruée
sur 10)

7 ans

en moyenne pour
diagnostiquer la
maladie

70%

souffrent de
douleurs chroniques
invalidantes

40%

des cas d’infertilités
sont dus à l’endométriose

0

traitements
spécifiques à
l’endométriose

Un CHU •

Le CHU Dijon Bourgogne a été l’un des précurseurs de l’échographie 3D dans le diagnostic et le suivi de l’endométriose. Un numéro d’appel téléphonique destiné aux patientes souffrant d’endométriose, afin qu’elles soient dirigées vers une consultation dédiée, est mis en place au CHU : 03 80 29 37 02.

Un programme et des ateliers •

Le programme d’éducation thérapeutique s’adresse à toutes les femmes atteintes d’endométriose. C’est à la fois une plateforme numérique et des ateliers collectifs animés par des professionnels de santé et des patientes expertes autour des sujets suivants : gestion de la maladie, troubles de la fertilité, activité physique adaptée, médecine douce, nutrition, endométriose et sexologie, gestion de la douleur...

bo-BO Bonus !

Du yoga adapté à l’endométriose

Anne Girard, kiné spécialisée en rééducation périnéale, gestion des douleurs et prof de yoga, propose des séances individuelles (en présentiel ou en visio) et des cours collectifs adaptés à l’endométriose.

Au programme : techniques de respiration, postures SOS pour gérer les crises, un flow en douceur pour retrouver de la mobilité dans le bassin, de la fluidité dans les mouvements et des méditations spécifiques pour mieux gérer le stress et les douleurs.

Pour retrouver tous les professionnels de santé formés à l’endométriose et les structures de prise en charge près de chez vous
https://endo-bfc.fr/

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