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Dépression post-natale : quand tout va bien mais que tout va mal !

On parle souvent du baby blues, qui survient juste après l’accouchement, mais jamais des zones d’ombre qui planent sur la grossesse. Pourtant, au cours de ces 9 mois de chamboulement (et même après), il n’est pas rare de voir des femmes se laisser submerger par le cafard, la tristesse ou l’angoisse...

En réalité, près d'   femme sur  10   , plonge dans une vraie dépression après la naissance de leur enfant (que ce soit le premier ou non).

Avec l’arrivée du bébé, vous repartez du bon pied, avec un petit bout à cajoler et une nouvelle vie à inventer... Même si on aimerait que tout soit au top, il arrive parfois que le ciel s’assombrisse, qu’un nuage nommé « baby blues » s’invite dans le quotidien. Dans certains cas, plus graves, ce petit passage à vide se transforme même en tempête, autrement dit en dépression post-natale. 

 > On vous aide à y voir plus clair avec un seul mot d’ordre : DÉCULPABILISER !

la Dépression post-natale

LE GRAND TABOU DE LA MATERNITÉ

On vous rabâche toujours que l’accouchement sera le plus beau jour de votre vie et que l’arrivée d’un enfant « c’est que du bonheur ! ». Alors oui, c’est vrai, dans la majorité des cas, tout se passe comme sur des roulettes mais pour 1 maman sur 10 c’est pas franchement la joie.

La bonne nouvelle, c’est qu’avec un bon soutien, les choses rentrent généralement dans l’ordre très vite. Alors si vous êtes au bout du rouleau, si vous ne supportez pas les pleurs de votre enfant et si vous vous sentez complètement dépassée par la situation... n’essayez surtout pas de le cacher. Plus ce passage à vide sera diagnostiqué tôt, plus il sera aisé de vous remettre sur les rails !

Gros stress, mal-être, peur de ne pas être à la hauteur : la dépression post-natale débute généralement dans les 4 semaines après l’accouchement. Et contrairement aux idées reçues, elle ne concernera pas forcément les mamans avec des antécédents psychiatriques, les grossesses compliquées ou une première naissance. En réalité cette forme de dépression peut toucher n’importe qui (et même les papas !).

En bon français, on pourrait appeler ça le contre coup : tristesse, sensation de vide, moral au ras des pâquerettes.

C’est finalement assez fréquent et surtout, ça s’explique ! Dans cette affaire, les coupables sont principalement le chamboulement hormonal (ah ben ça faisait longtemps !) et le manque de sommeil (ben oui forcément, quand notre sommeil est entrecoupé, ça peut taper sur le système). En tout cas, ça ne doit pas excéder 10 jours, voire deux semaines grand max...

NOUVEAU

Depuis le 1er juillet,

pour mieux accompagner les jeunes mères dans les semaines qui suivent la naissance, 

un entretien postnatal précoce

leur est proposé systématiquement. 

Il peut être réalisé par une sage-femme ou un médecin entre la 4e et 8e semaine après l’accouchement

– L’objectif de cet entretien est : 

de repérer les premiers signes de la dépression du post-partum (état dépressif ou anxieux, fatigue, humeur instable...) ;

d’identifier d’éventuels facteurs de risques qui exposent les parents à cette dépression (isolement, événement stressant...) ;

d’évaluer les éventuels besoins de la femme ou du couple en termes d’accompagnement.

Le professionnel de santé peut proposer un 2ème entretien 

entre la 10ème et la 14ème semaine qui suivent l’accouchement,

afin de continuer l’accompagnement s’il le juge nécessaire ou à la demande du ou des parents.

Cet entretien est pris en charge aux taux habituels 

(70 % par l’assurance maladie obligatoire).

bon à avoir !

Comment évaluer son bien-être émotionnel ?

Pour se poser les bonnes questions et repérer les signes évocateurs de dépression, le questionnaire en ligne du site 1000-premiers-jours.fr permet de faire le point en quelques minutes 

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